Saint-Jean-de-Fos
Saint-Jean-de-Fos, village médiéval au coeur de la Vallée de l'Hérault
Un peu d'histoire....
L’implantation de la fabrication de poterie est liée aux conditions géologiques ; l’existence de nombreux bancs d’argile et l’importante végétation sur les collines environnantes qui pouvait servir de combustible.
On remarque dans le village un lien entre l’activité et les toponymes.
Par exemple, « Les Terriers » désigne une carrière d’argile.
D’autres noms sont évocateurs : « Four des Oules », (note : Oule = terme occitan francisé qui veut dire marmite, chaudron, sans anses), « impasse de la Tuilerie », « Teulieyres », « Chemin des potiers ».
Emergence des premiers toponymes évoquant l’activité potière au XVème s.
Le premier individu identifié en tant que potier à Saint-Jean-de-Fos est Raimond Sinadié en 1526.
Des privilèges seraient accordés suite à la crise de la fin du Moyen Age et au déclin de la poterie pour la réinstallation de « gens de métier ».
En 1597, on dénombre 14 potiers. L’activité se développera jusqu’à compter 69 potiers en 1750 puis 75 en 1828. L’industrie suit la courbe démographique ce qui signifie que l’activité vient répondre aux besoins de la population.
Le déclin de la fin XIXème, début XXème est dû au remplacement de la terre par une matière plus résistante pour les contenants, à un exode rural grandissant , à l’installation de l’eau courante dans les maisons . Ce déclin est accentué par le développement de grandes usines (Bédarieux, Marseille) qui joue une concurrence puisque l’acheminement de la production sera facilité par les voies maritimes et le développement du chemin de fer.